De son vrai nom William Erwin Eisner, il trouve sa vocation de dessinateur professionnel en découvrant les planches de Milton Caniff, d’Alex Raymond, ou encore de George Herriman dans les journaux qu’il distribue pour gagner de l’argent de poche..

Après plusieurs années passées à illustrer et publier des séries dans divers magazines du marché anglais, américain et australien, il entre chez Quality Comics en 1939, où il exerce les fonctions de scénariste, dessinateur, humoriste et rédacteur en chef.

C’est en 1940 qu’il créera The Spirit, la série dans laquelle il introduira ses nouvelles techniques graphiques et narratives (cadrage cinématographique, suggestion du temps qui s’écoule, du son, etc) qui marqueront toute une génération de dessinateurs et qui a été rééditée en 1966. 

En 1942, il sera mobilisé mais réussira néanmoins à continuer son art, puisqu’il dessinera dans la revue Army Motors des planches destinées à former et sensibiliser les troupes à la maintenance du matériel.

Après la guerre, il reprendra ses anciens travaux dont 

The Spirit  

et va alors recevoir le prix du meilleur dessinateur de comic books par la NCS (National Cartoonists Society), on lui décerne le Yellow Kid au festival de Luca en 1974, et enfin, le Grand Prix au Salon international de la bande dessinée d’Angoulême l’année d’après

 

 

 

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Avec A Contact with God en 1978 au éditions Baronet Books 

Un bail avec Dieu 

aux Humanoïdes Associés en 1982, repris en 1993 par Glénat sous le titre Le Contact), Life on another Planet (L’appel de l’espace, chez Albin Michel), ou encore Big City (Albin Michel, Comics USA, Peplum, USA et Vertige Graphic), on peut dire de Will Eisner qu’il est sans conteste l’un des plus grands auteurs du 9e art.

 

 

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Aujourd’hui, à 83 ans, il revient sur ses expériences militaires qui se sont poursuivies après la seconde guerre par l’intermédiaire de la revue Army Motors puis de PS Magazine. A cette époque, il partit en reportage en Corée, au Japon et au Vietman et nous livre aujourd’hui ses souvenirs avec une vitalité et une originalité digne d’un jeune premier (Mon dernier Jour au Vietnam, Delcourt - 2001).

La valse des alliances (2002)

La famille Arnheim, des juifs d'Europe centrale immigrés aux États-Unis au XIXème siècle, est soucieuse de se construire un nom et un situation. Et pour gravir l'échelle sociale, quel meilleur moyen que de contracter de bonnes alliances ? Ainsi, de mariages forcés en compromissions et déceptions amoureuses, d'associations financières en coups tordus, les descendants de la famille vont-ils, au cours du siècle, se tailler un empire. Cela n'ira pas sans mal, ni sans drames...

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